Voici donc, comme promis, la suite des aventures livresques du Minus. Comme il nous fait le plaisir de quand même varier de temps en temps les livres qu’il nous demande de lui lire (après à peu près 3600 lectures) et que j’ai fouillé ma mémoire pour me rappeler de ceux des débuts, je suis à même de vous en proposer une nouvelle fournée…
– Toute la collection des Imagiers sonores de Gallimard Jeunesse. Il les regarde un peu moins souvent depuis quelques mois mais c’est clair que de ses un an à ses deux ans, ces « livres » étaient parmi ses favoris. Pas d’histoire, juste une image accompagnée d’un son (6 images, 6 mots, 6 sons) mais au moins il le regarde seul et ça nous fait 5 minutes de vacances. Remarque non négligeable : malgré les manières de sauvage du Minus et le nombre de sollicitations, les piles et les sons fonctionnent encore. Il en existe plusieurs : les animaux de la ferme, les instruments (le préféré du Minus), Tut tuut (les transports en langage minus débile), le zoo etc… Prix light, moins de 10 euros.
– « Le grand méchant maître » de Cyril Hahn. Une histoire classique de loup mais qui fonctionne bien vu l’adoration que lui prête le Minus. Les couleurs et les dessins sont un peu « criards », selon moi, mais bon tout le monde sait que les Minus n’ont aucun goût :-). L’histoire est sympa et agréable à raconter. Pour un minus à partir de deux ans et demi.
– « Le loup qui voulait changer de couleurs » des Editions Auzou. Je sais, je vous en ai déjà parlé là dans un article complet mais comme c’est mon préféré (et un des préférés du Minus), j’en remets une couche. Tout est parfait : les dessins, l’histoire et la « morale ». Pour un Minus à partir de deux ans.
– « Ernest et Célestine ont perdu Siméon » de Gabrielle Vincent (et tous les autres albums bien sûr). Coup de foudre (parental) pour cet album reçu avec l’abonnement Ecole des loisirs du Minus. Le texte est court et parfois un peu niais, il faut bien le dire, mais le Minus est niais par définition et la beauté des dessins balaie tout. Trop trop beau, on retombe en enfance. Dans cette histoire ci (y’a pas de loup c’est déjà ça), Ernest et Célestine ont perdu le doudou de Célestine (le drame), une jolie manière d’expliquer au Minus qu’on peut se remettre d’une perte aussi tragique (même si je ne le souhaite à personne 😉 ).
– « Cornebidouille » de Pierre Bertrand. La première fois que j’ai entendu parler de Cornebidouille, c’est à la lecture de contes du dimanche matin chez Filigranes. J’avais déposé le Minus pour avoir la paix quelques minutes et glander dans les rayons et en bonne mère que je suis, je suis repassée pour voir s’il était toujours là (et sage). C’est à ce moment là que l’animatrice a proposé à son jeune auditoire de leur lire « Cornebidouille »… Délire de joie parmi les enfants présents, je découvre alors (et note dans un coin de ma tête) que Cornebidouille est une star chez les Minus qui ne portent plus de couches (mais ont encore un doudou tout pourri). Quelques semaines plus tard, ce bon vieux Saint-Nicolas (il est bien renseigné quand même celui-là) l’a apporté au Minus !! Le vieux Saint ne s’était pas trompé, le Minus adoooore la vieille sorcière. L’histoire est très simple, une vieille sorcière puante s’attaque à Pierre, un petit garçon qui ne veut pas manger sa soupe. Les dessins sont sympas et le texte est très drôle, les blagues du type « tu sens le camembert » et autres finesses du genre coulent à foison. Un vrai régal pour les minus entre 3 et 5 ans. Bon à savoir, il y a un deuxième tome : « la vengeance de Cornebidouille ».
– « Le livre du printemps » de Rotraut Susanne Berner et tous les autres livres de cette magnifique collection (le livre de l’hiver, de l’été, de l’automne et le livre de la nuit). Le principe est le même pour tous les albums : sept grandes doubles pages avec toujours le même décor (immeuble, parc, centre ville etc) où l’on s’amuse à repérer les mêmes personnages et à découvrir mille petits détails. Les situations varient selon la saison mais on retrouve la même magie du quotidien si bien représenté. Les histoires se croisent, on s’amuse à retrouver la moto ou le chapeau perdu de la vieille dame. Les touts-petits aiment regarder les images, les plus grands s’amusent à compter les chats ou à suivre la moto. A chaque lecture, le Minus trouve de nouveaux détails et s’en émerveille (oui le Minus est un être qui s’émerveille). Nous avons toute la collection et je peux vous dire qu’au vu des heures de lecture passées dessus, vous ne regretterez pas votre investissement.
Bonne lecture !!!
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